Le nombril du monde

Le nombril du monde
(Musique : Marianne Feder/paroles : Marianne Feder/Alexis HK)


Je suis ce sourire qui s'accroche à tes yeux
Aux premières lueurs d'un printemps qui se lève
Mais si je suis le vent, je suis aussi le feu
Qui consume ta vie de mon amour sans trêves
Je suis le parfum qui traverse ta peau
Et lui laisse en passant quelques perles d'orfèvres
Je repars au matin, quand il est encore tôt
Sur la pointe des pas, je te laisse à tes rêves

Refrain :
Si nous étions à deux, à refaire le monde,
Nous pourrions nous aimer sans vouloir nous confondre
Si je pouvais être toi, seulement une seconde,
J'oublierai que je suis le nombril du monde

Je suis cette oreille qui t'écoute parler
Et qui rêve en secret de remuer des lèvres
Je suis celle qui suit, sans savoir ce qu'elle est
Je suis cet ouragan qui te donne la fièvre
Je te veux comme roi, je me crois souveraine
Mais je suis l'ouvrière prisonnière de ton miel
Je te veux sous ma loi, dans le fer de mes chaînes
Mais je suis une indienne perdue dans ton gratte-ciel

Refrain
Le silence qui pèse et les affronts du temps
Ont fait à notre amour la fin de sa jeunesse
Nous qui ne faisions qu'un, sommes deux maintenant
À regarder partir notre amour dans l'hiver

Je suis ce que je suis et n'y puis rien changer
Je suis faite comme ça et pourtant j'aimerais tellement être toi
Seulement une seconde
J'oublierai que je suis le nombril du monde

Refrain
Je suis la suicidée qui a ressuscité
Et qui rit avec toi de cet acte manqué
Car si je suis la mort qui soulage mes maux
Je préfère le soleil qui me dit que tu m'aimes